lundi, 17 mars 2025
Décisions et motion du Département de science politique
Le département de science politique qui s’est réuni ce matin, a pris les décisions suivantes :
1) l’assiduité obligatoire dans les cours est levée pour les jours ou heures où des mobilisations nationales sont prévues dans l’ESR et sur la question des évaluations HCERES de la vague E, à savoir : le mardi 18 mars (cours de 12h-15h) en raison de l’appel au rassemblement devant le siège du HCERES de 12h30 à 13h30 et jeudi 27 mars, prochaine journée de mobilisation nationale sur cette question.
Cela signifie que les étudiant.es absent.es ne seront pas sanctionné.es pour leur absence dans ces cours sur ces créneaux ou jours de mobilisation nationale.
2) Si un partiel de mi-semestre tombe sur ces créneaux et jours de mobilisation nationale dans l’ESR en lien avec les évaluations HCERES, les étudiant.es du cours concerné pourront passer le seul contrôle terminal et ne seront donc pas sanctionné.es pour leur absence au contrôle continu. Pour les présent.es, la note de contrôle continu ne sera prise en compte que si elle améliore la note finale.
Réuni en collectif ce lundi 17 mars 2025, le département de science politique de l’Université Paris 8 a voté la motion suivante :
Le département de science politique de l’Université Paris 8 dénonce avec la plus grande vigueur les évaluations des formations réalisées par l’HCERES dans le cadre de la vague E. Les avis défavorables attribués en masse à un très grand nombre de formations, tout particulièrement à l’université Paris 8, apparaissent non seulement arbitraires, mais en outre en contradiction avec le contenu-même des rapports souvent positifs, voire élogieux. Par ailleurs, ces avis sont souvent ubuesques dans les motivations apportées. C’est notamment vrai de notre licence de science politique à laquelle il est reproché un taux d’encadrement insuffisant en termes d’enseignants-chercheurs titulaires.
La teneur d’ensemble de ces avis adressés à des formations d’enseignement supérieur publiques, accueillant des publics diversifiés, et dont la qualité de l’adossement à la recherche est par ailleurs soulignée, interroge tout particulièrement dans un contexte marqué à l’échelle internationale par des attaques sans précédents contre la science et à l’échelle nationale par la prolifération d’une offre privée de formations supérieures à but lucratif et ne présentant bien souvent aucune des garanties de qualité et de sérieux attendues.
Alors que les universités françaises souffrent de longue date de moyens insuffisants et aujourd’hui menacés, le département de science politique s’associe aux différents appels à la défense de la science, de la liberté de recherche et d’enseignement, et du système d’enseignement supérieur public. Il s’associe aux différentes initiatives en cours, aux échelles locales et nationales.
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